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#Sérieusementaudacieux - 08 décembre 2022

NGE participe à une première mondiale pour Air Liquide : la première phase pour la construction d’une usine de production d’hydrogène renouvelable ou bas carbone

NGE achève la première phase pour la construction de l’usine de production d’hydrogène renouvelable ou bas carbone, nommée Air Liquide Normand’Hy. Cette unité permettra d’éviter l’émission de 250 000 tonnes de CO2 par an, une première mondiale !

Les équipes de GUINTOLI, filiale terrassement de NGE, réalisent les travaux de pré-terrassement des sols pour y accueillir une plateforme de 12 hectares à Saint Jean de Folleville dans la ZAC Port-Jérôme 2. Le chantier se déroule en 3 phases et a pour objectif de préparer le sol à accueillir les fondations de la future usine. C’est un premier lot indispensable pour la stabilité de la future structure.

Démarrés en septembre 2022, les travaux se poursuivent et la première étape vient d’être franchie, fin octobre. Elle consistait à décaper la terre végétale et remblayer la surface sur 50 cm pour mettre hors d’eau le chantier situé dans un ancien marais de la Seine.

La seconde phase consistera à remblayer la zone sur un mètre de haut. Suivra ensuite la troisième phase consistant à réaliser un pré-chargement sur la zone et à rajouter deux mètres de matériaux en remblais. Cela permettra de tasser la zone afin de consolider le sol et comprimer la terre pour éviter de futures déformations de structure.

Situés dans un ancien marais, et donc avec de l’eau à faible profondeur, les travaux se situent dans environnement complexe nécessitant l’adaptation des méthodes de travail.

Une empreinte carbone limitée

Les remblais sont réalisés en granulats marins. La proximité avec la Seine facilite l’approvisionnement en matériaux et permet d’éviter des trajets en carrière limitant ainsi l’empreinte carbone. Au total, 180 000 m3 de matériaux sont issus du dragage en mer.

La présence de la petite faune à préserver

La présence de la petite faune type amphibiens et reptiles a nécessité une adaptation du planning. Le chantier devait être « hors eau » avant le 25 octobre pour préserver les espèces présentes sur le site en conformité avec l’arrêté préfectoral d’Air Liquide Normand’Hy. Une barrière, mise en place par Air Liquide et qui sera maintenue par NGE, éviter la présence de cette petite faune sur la zone du chantier. Un système a également été instauré pour avertir et déplacer le moindre amphibien présent sur le site.

Une zone préservée

Les abords du chantier doivent également être préservés à leur état naturel. La circulation des engins doit se faire exclusivement sur la zone de chantier pour préserver la flore environnante et le milieu naturel.

 

« Nous sommes honorés d’accompagner Air Liquide pour cette première mondiale. Ce premier lot, confié à NGE, marque le démarrage du projet Air Liquide Normand’Hy, un électrolyseur basé au coeur du bassin industriel normand qui fournira de l’hydrogène renouvelable et permettra d’éviter l’émission de 250 000 tonnes d’émission de CO2 par an, d’ici à 2025. Un projet novateur auquel nous croyons en tant qu’entreprise de BTP qui s’est donné pour objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 4% chaque année. »

Louis Decotignie, directeur régional NGE Normandie.

Principaux travaux réalisés :

  • 160 000 m2 de décapage
  • 150 000 m2 de géotextile renforcé
  • 180 000 m3 de remblai d’apport en granulats marins
  • 3 000 ml de clôtures provisoires
  • Gestion des eaux (fossés, cadres béton et canalisation EP)

Moyens internes déployés :

  • 15 collaborateurs mobilisés dont 2 en insertion
  • 2 pelles
  • 3 bulls
  • 8 à 10 tombereaux A25
  • 1 compacteur V5