Illustration Cameroun – Barrage de Nachtigal NGE annonce la mise en eau du barrage principal.
Document

Cameroun – Barrage de Nachtigal NGE annonce la mise en eau du barrage principal.

Après presque quatre ans d’exécution, le groupement de construction-réalisation du génie civil du barrage hydroélectrique de Nachtigal mené par NGE vient de franchir deux étapes significatives : la fin des tests d’étanchéité du canal d’amenée et la mise en eau du barrage, échéances clés ouvrant la voie au démarrage de la production d’électricité. Cet aménagement hydroélectrique majeur, dont la mise en service des sept groupes de turbines s’échelonnera de fin 2023 à fin 2024, permettra d’ajouter 420 MW d’énergie verte à la capacité de production électrique du pays, soit environ un tiers de plus.

Construit sur le plus grand fleuve du Cameroun, la Sanaga, située à 65km au nord-est de Yaoundé et dont le débit est quatre fois supérieur à celui de la Seine à Paris, le barrage de Nachtigal est le deuxième ouvrage hydroélectrique du continent. D’une longueur de 1,5 km sur 14 mètres de haut, son canal d’amenée – permettant de créer la chute d’eau qui générera l’électricité dans les turbines – a une longueur de 3,3 km. Le coût global du barrage de Nachtigal est estimé à 1,2 milliards d’euros. Ce barrage colossal permettra au Cameroun d’exploiter son potentiel hydroélectrique en accroissant d’un tiers la fourniture de l’électricité à la population camerounaise.

 

Depuis 2019 et le lancement des travaux du contrat de conception-réalisation pour le lot dit de génie civil, NGE a mené avec ses partenaires BESIX, SGTM et son sous-traitant Tractebel, les études et la réalisation de trois principaux ouvrages sur le site :

  • un barrage principal composé de 120.000 m3 de BCR (béton compacté roulé) et de 24.000 m3 de béton conventionnel, formant une digue d’environ 1,5 km de long ;
  • un canal parfaitement étanche de 3,3 km et d’une capacité de 980 m3/s, servant à créer une chute d’eau dont l’énergie sera exploitée via des turbines ;
  • les travaux de génie civil de la centrale de production hydroélectrique construite en partie avec des bétons de grande résistance mécanique et capables de supporter l’exposition aux eaux pures de la Sanaga.